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07/03/2010

Une carte du Mondial

Le site Delcampe m'avait permis de dégoter un programme de ce cinéma. Cette fois, j'y ai découvert une carte de tarif réduit (si quelqu'un est intéressé, elle est toujours en vente).

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05/03/2010

La démolition du Star

Quatre photographies prises au début des années 2000 lors de la démolition de l'ancien cinéma de Riquier, le Star. Pendant des années, j'avais une amie qui habitait juste en face. C'était alors un brocanteur ou un atelier de bricolage, je ne sais plus. Pendant des années j'ai pensé à faire quelques photographies du bâtiment encore debout et puis, d'un coup, plus de bâtiment.

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Les images donnent néanmoins l'idée du volume et de l'architecture générale, la salle étant accolée au marché couvert, démoli dans la foulée. On distingue également un reste de colonne qui encadrait l'entrée. C'était le cinéma favori du jeune Louis Nucéra.

Photographies : Vincent Jourdan

18:27 Publié dans Salle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : star, salle, cinéma | |  del.icio.us |  Facebook | | |

03/03/2010

Quelques salles périphériques

Avant de se tourner vers l'est de la ville et d'aborder un secteur qui fut très riche en salles, passons en revue quelques unes des salles les plus périphériques. Ce sont les salles les plus difficiles à retrouver, car ce sont elles qui ont disparu les premières, parfois même avant les années 70. Les salles de quartier ont fermé les premières, privant de septième art des pans entiers de la ville. On peut considérer que le maillage des salles s’est rapidement effiloché et que, un peu comme le sang qui refluerait de tout l’organisme vers le cœur, le cinéma a été contraint de se recroqueviller au centre. Tous les quartiers se sont vu confisquer le cinéma. Et si ce n’était que ça…

A l'inverse, la tendance actuelle est d’éliminer les dernières salles du centre ville au profit de complexes sans âme aux périphéries des villes. Le cinéma se voit ainsi considéré comme un hypermarché ou une halle à chaussure.

On trouve ainsi dans les vieux programmes des journaux traces du Lux au 126 boulevard de Cessole avec une séance à 21 heures dans les années 50. Plus bas, il m'a été très difficile de localiser le Colisée tant le secteur du 45 boulevard Auguste Raynaud a changé. C'est peut être cet entrepôt. Cette salle aussi fonctionnait avec une séance le soir.

A Saint-Maurice, on trouve le Plaza qui diffuse à l'été 1954 Le pirate des sept mers avec John Payne dans le rôle de Barberousse « Un film éblouissant ». Le quartier de l'Ariane possède également une salle appelée le Rio qui au début des années 70 fonctionne les samedi et dimanche. Je me souviens avoir vu une photographie de la salle en activité lors de ma visite aux archives municipales.

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Illustration : couverture d'une publication allemande racontant l'histoire du Pirate des sept mers.

06/07/2009

Un programme du Mondial

Voici un document sur lequel je me suis précipité : le programme du cinéma Le Mondial de 1929. J'avais déjà évoqué l'histoire de cette rue, la rue du maréchal Pétain devenue, suite aux évènements que l'on sait, la rue de la Liberté. Cette salle, située au numéro 5, est devenue le Paramount avant de se transformer en banque. A l'époque, son propriétaire était Albert Drioux et il éditait ainsi le « Magasine illustré de l'établissement Cinématographique ». En l'occurrence, cet exemplaire ne comporte aucune illustration. Mais il précise les films programmés à l'époque et l'on pouvait voir au Mondial des oeuvres de Pierre Colombier, Jean Renoir et de l'italien Garmine Gallone. Son film, S.O.S., tourné en Allemagne, est raconté en un long synopsis de quatre pages. (collection personnelle)

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Cliquez pour agrandir

01/05/2009

Barry Lyndon - 1975

01/03/2009

Le Mercenaire - 1968

15/02/2009

Winnetou 2 - 1963

07/02/2009

Au programme cette semaine

Un solide western de Raoul Walsh, Le désert de la peur (Along the great divide - 1951) avec Kirk Douglas, Virginia Mayo et l'inimitable Walter Brennan.
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Photographie : collection personnelle

01/02/2009

Ran - 1985

15/01/2009

Le spécialiste - 1969

21/12/2008

Au programme cette semaine

Companeros ! de Sergio Corbucci, réalisé en 1970, une variation plus décontractée du Mercenaire avec toujours les yeux bleus de Franco Nero et l'extraordinaire Tomas Milian.
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Collection personnelle

07/12/2008

Au programme cette semaine

Peplum à l'américaine avec la version 1951 de Quo vadis réalisée par Mervyn LeRoy avec Peter Ustinov délectable dans le rôle de Néron.
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Photographie : Collection particulière

30/11/2008

Au cinéma pouilleux

Voici donc la traduction de la chanson « Lou Peoui cinéma » soit « le cinéma pouilleux ». La traduction vient du numéro 91 de la revue Lou Sourgentin ainsi que du blog du rapporteur niçois. J'ai constaté des différences entre les deux version qui donneront peut être lieu à controverses. Mais n'étant ni niçois, ni linguiste, ni versé dans la langue nissarte, moi, humble cinéphile, j'accepterais toutes les remarques et j'en profite pour lancer un appel, si quelqu'un possède une version chantée en format MP3, j'aimerais bien en agrémenter ce blog.

1
Au cinéma rue de la terrasse,
Il y a des poux de toutes qualités
Et des puces de toutes les races,
Là-bas vous pouvez en trouver
Il y a aussi des poissonnières,
Qui vont dans ce cinéma
Pour s'attraper deux trois puces,
Et aussi pour en apporter

En bas aux secondes ,
Il y en a de belles rondes
Et celles du premier banc,
Semblent  toutes de gros hannetons
En bas aux premières,
Il y a les plus belles puces
Il y a même des morpions,
Au cinéma pouilleux.

2
Il y a aussi de belles petites,
Qui vont dans ce cinéma
Bado, Rasquetta, La talouna,
la Féraia et cétéra
Qui se gratte  ensuite  la tête ,
Qui se farfouille les cheveux
S'attrapent une grosse bête,
L'écrasent sur le programme

Il y en a sur la balustrade,
Qui font de la glissade
D'autres s'en vont sur le piano,
Pour y faire un petit tango
Là ont voit les morpions ,
qui jouent à saute-mouton
Il y a de quoi rire et s'amuser,
Au cinéma pouilleux.

3
Si vous en voyez les murs,
Il y a de très beaux souvenirs
de ces étoiles de moutarde,
On dirait le pont des soupirs
Quand ils font passer un beau drame,
les femmes se mouchent le nez
Entendez tout ça qui brame,
Les poissonnières crient !"oh boueux"

3
Celui qui fait la musique,
du coup s'avale la chique;
Le propriétaire plus mort que vif,
Se met a crier "ce n'est pas moi"
Celle de la caisse
S'étouffe dans sa graisse,
Il y a de quoi rire et s'amuser,
Au cinéma pouilleux.

 

28/11/2008

Lia que de rire e s'amusà

De toutes les choses curieuses que j'ai pu trouver au cours de mes recherches, la plus curieuse de toutes comme dirait Alice, c'est une chanson. Lou Peoui Cinema écrit par Jouan Nicola est une chanson qui se déroule dans un cinéma de quartier, un « cinéma pouilleux ». A ma connaissance, mis à part celle d'Eddy Mitchell, il n'y a pas de chanson qui ait prise pour thème une salle de cinéma. D'autant que la chanson est des plus haute en couleurs. On se croirait dans un film de Federico Fellini.

Jouan Nicola est une figure locale, Poète et écrivain, né le 13 octobre 1895 à Nice (évidemment), créateur de la Ciamada nissarda qu'il présida jusqu'en 1960 et du journal La Ratapignata (La Chauve-souris) qu'il dirigea de 1936 à 1938.

La chanson, selon la revue Lou Sourgentin, a été écrite entre 1910 et 1936 (datation pifométrique, voir numéro 91 de la revue).

Pour ce qui est de l'emplacement du cinéma, la chanson semble explicite. Il s'agit du cinéma de la rue de la terrasse, dans le vieux-Nice. Pourtant, lors de mes recherches, je me suis rendu compte que d'autres cinémas avaient eu droit à cette appellation de « Cinéma pouilleux ». Louis Nucéra en parle à propos du Star à Riquier et dans la plaquette de la Cinémathèque, M Zoarelli se rapporte à l'Eden dans les quartiers ouest. Par extension, je suppose que toutes les salles de quartier à l'hygienne défaillante et à l'ambiance populaire étaient ainsi surnommées. Voici donc les paroles en version originale, je publie la traduction d'ici quelques jours.

Pour les sources, le numéro 91 du Sourgentin, donc, mais aussi une version légèrement différente venue du blog du rapporteur niçois.

1
Au cinéma, " rue de la terrassa",
Li a de peoui de touti li qualità
E de nièra de touti li raça,
Aihà n'en poudès atrouvà
Li a finda de marinièra ,
Que van en aquèu cinéma
Per si rabaià doui-très nièra,
E finda per n'en appourtà

En avau ai segoundi,
Ni'a que souon belli roundi :
Aquelli dai proumié banc,
Semblon touti de gros tavan
En avau ai proumiéra,
li a li plus belli nièra
li a finda de lingoustà,
Au peoui cinéma.

2
Li a finda de belli pichouna,
Que van en aquèu cinéma
Bado, Rasquetta, la Talouna,
La Feraia, et cetera...
Qu si gratta pi la testa,
Qu si farfouilla li chivus
S'aganton una grossa bestia,
L'escrason sus lou prouspetus !

Ni a sus la balustrada,
Que fan la resquihada.
D'autri s'en van sus lou piano,
Per li faire un pichin tango.
La si vé li chatella,
Que juegon a simella
Lia que de rire e s'amusà,
Lou peoui cinéma.

3
N'en verguessias li murailla,
Li a de très bei "souvenirs"
D'aquelli estella de... moustarda,
dirion lou "pont des soupirs" !
Coura fan passà un bèu drama,
Li frema si moucon lou nas.
Audès tout aco que brama,
Li marinièra cridon : "Oua Bachas ! "

Aquèu que fà la musica,
Dou cou s'avala la chiqua;
Lou mestre, plus mouort que viéu,
Si mette a cridà "siéu pas iéu"
Aquella de la caissa,
S'estouffa en la sièu graissa.
Li a que de rire e s'amusà,
au peoui cinéma.

 

26/11/2008

Cinémas du Bronx

Faisons une petite pose pour découvrir d'autres passionnés des vieilles salles. Charlie Kraybill a réalisé un site très documenté sur les vieilles salles du Bronx, le quartier de New-York. Certains documents sont très anciens, des années 10 et les bâtiments sont superbes (Photographie issue de son site) : Charlie's photoguide to Old Bronx movies house

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28/10/2008

L'Escurial

Nice est une ville curieuse qui comprend par exemple deux centres, si ce n'est plus. L'un, autour du vieux Nice, est le centre historique avec la mairie et l'ancienne préfecture. L'autre, plus moderne et sur l'autre rive du paillon, est organisé autour de l'axe de l'avenue Jean Médecin anciennement avenue de la Victoire. Considérant ce second centre, on dénombre une bonne douzaine de salles de part et d'autres de l'avenue.

La plus prestigieuse sans aucun doute, c'est celle de l'Escurial. Notre cycliste, évitant les travaux, remonte au niveau du café de Lyon pour enfiler l'avenue Georges Clémenceau vers l'imposante façade de l'ancien cinéma ESCURIAL. L'ensemble est une superbe réalisation architecturale due au talent de Léonard Varthaliti, grec d'origine. Avec ses 1400 fauteuils, ses colonnes, son hall d'entrée et ses immenses fresques d'inspiration antique, peintes par Eugène dit Étienne Doucet (1890 – 1978), c'était l'une des plus belles salles de Nice, voire de France et l'une des plus grandes d'Europe. L'Escurial traverse plus de quarante ans d'histoire du cinéma niçois. C'est la première salle à s'équiper en cinémascope par exemple. Mais il vieillit mal et comme tant d'autres salles de ce calibre, ne réussi pas à négocier la mutation des années 70. Paquebot de luxe en un temps de caboteurs, il ferme en 1979 et est vendu aux enchères l'année suivante pour être transformé en boite de nuit... De luxe, toujours. Ce qu'il est toujours aujourd'hui. Les fresques de Doucet sont réputées être conservées sous les cloisons de la grande salle.

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Lors de ma période de recherche, j'ai eu un entretien avec Thierry Olive, cinéphile, gérant de l'unique librairie spécialisée dans le cinéma de la Côte d'Azur, Cinéfolies. Nous avions évoqué les dernières séances de la salle, plongée dans l'obscurité car ses propriétaires ne pouvaient plus payer l'électricité. Il m'a raconté avec beaucoup de talent l'entrée sombre. L'escalier descendant à la salle et uniquement éclairé par une petite lampe, sans doute de secours. Une atmosphère de film fantastique, un genre qu'il affectionne particulièrement. Et puis la grande salle, immense et sur les dernières années si peu fréquentée. Une atmosphère de fin du monde, de fin d'un monde.

L'Escurial aujourd'hui et hier

Photographie : plaquette cinémathèque de Nice 1995

21/10/2008

Au programme cette semaine

Vincent Price est un acteur qui se venge de critiques trop cruels pour son goût dans Théâtre de sang (Theatre of blood 1973) du britannique Douglas Hickox. A ses côtés, sa fille et complice n'est autre que la délicieuse, l'envoutante, la sublime Diana Riggs.
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(Collection particulière)

03/10/2008

Les disparus du haut de l'avenue

Suivons notre cycliste qui passe le pont séparant l'avenue Malausséna de l'avenue Jean Médecin anciennement Avenue de la Victoire. Petit crochet sur la gauche, au 35 du bd Raimbaldi pour constater qu'il ne reste aucune trace du Hollywood, devenue une droguerie, à l'exception de son imposant auvent.

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Retour sur l'avenue et même constatation pour le Français qui s'est appelé le Cluny dans les années 50 et se tenait au numéro 68. Juste à côté, le Fémina au numéro 60. C'est une zone très commerçante et peut être derrière les vitrines trouverait-on encore quelques autres traces. Mais ce qui subsiste, ce sont les auvents. C'est ce qui marque tout au long de ces recherches : la présence de ces auvents. Sans doute cette partie est à la fois pratique à conserver pour des activités commerciales et compliquée à retirer.

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Près de la gare, ces cinémas étaient des salles de quartier. Les programmations ne sont pas des exclusivités, des reprises parfois comme les Violettes impériales avec Luis Mariano en 1970, souvent du cinéma populaire avec des titres comme L'invisible docteur Mabuse (de Harald Reinl 1962 avec Lex Barker ), Le fils du capitaine Blood (de Tullio Demicheli 1962 avec le fils d'Errol Flynn, Sean) Le trésor maudit (de Mario Sequi 1950 avec Maria Félix ) ou encore les films de notre grand comique national Philippe Clair. Ces salles, avec ces types de programmations, seront les premières à disparaître lors des grandes mutations des années 70. Quand je suis arrivé à Nice, en 1977, je crois bien qu'elles n'existaient déjà plus.

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Je note que La grande java est un film qui a été tourné sur la côte ce qui ne l'empêche pas d'être une absolue catastrophe dans laquelle sombre le pauvre Francis Blanche. A ce titre, ce film sera diffusé à la Cinémathèque de Nice lors de la rétrospective autour de l'activité aux studios de la Victorine. Clair à la Cinémathèque !

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Photographies : Lise Roman

Pavés : Le Patriote / Nice Matin

(à suivre)

29/09/2008

Le Royal

Avenue Malausséna se tenait encore, au milieu des années 90, le Royal. C'était le dernier cinéma à l'ancienne de Nice. Une grande salle unique, un peu baroque, avec des sièges en velours rouge, un rideau publicitaire vaguement phosphorescent, un balcon avec une rambarde en fer forgé et cuivre. Le plus beau, c'était la façade un peu art déco, blanche avec des lignes élégantes et deux statues genre déesses grecques.
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Né dans les années folles, il s'est longtemps appelé le Malausséna, il avait été réquisitionné par l'armée allemande lors de son entrée à Nice en septembre 43, quand ils ont viré les italiens qui venaient de jeter l'éponge. Honneur douteux. La salle a continué en salle de prestige pour le quartier. Je me souviens y avoir vu des reprises comme Ben Hur, Autant en emporte le vent, le premier Conan de Milius... Déjà, la grande salle était presque déserte. Le cinéma a tenté une reconversion en dancing quelques années et puis les propriétaires ont fait comme les italiens pendant la guerre et tout à été démoli. Que sont devenues les cariatides ? Le film pourrait être structuré autour de leur enquête. Une véritable enquête avec privé, chapeau et voiture.
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Et puis, un jour, passant devant, le trou. La photographie montre le chantier qui est resté ouvert, habitude bien niçoise, pendant deux ou trois ans. Aujourd'hui, c'est un immeuble banal, bourgeois. Sur la photographie, on peut voir sur le côté gauche un dernier pan de mur blanc. Derrière, on voyait encore le reste de l'escalier qui menait au balcon et la porte capitonnée avec son hublot tout rond, un oeil mort. A l'époque, j'avais filmé ça, me disant qu'il était urgent de garder une trace des salles survivantes. C'est du Hi8, je ne sais pas comment le transférer mais ça doit se faire.

Dans la première version du scénario, la narratrice donnait les instructions à son ami qui partait en vélo à travers la ville. C'était le point de départ du voyage.    
(à suivre)
Photographie : Lise Roman

23:45 Publié dans Scénario | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, salle, nice, royal | |  del.icio.us |  Facebook | | |

28/09/2008

Précision

Aussitôt dit... j'ai eu l'occasion de bavarder aujourd'hui avec un ami, niçois de souche, qui a pu me préciser le devenir de la rue du maréchal nous voilà. Elle a bien été débaptisée et c'est depuis la rue de la Liberté. Le Cinémonde a traversé la guerre sans encombre au numéro 4. Il a cessé ses activités à l'orée des années 80 et est actuellement occupé par un magasin Madura. Nous y reviendrons.

06:20 Publié dans Curiosité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, salle | |  del.icio.us |  Facebook | | |

24/09/2008

Dispositif et prologue

Le dispositif que j'ai imaginé pour ce film est celui d'une enquête réalisée à vélo. Une enquête que le narrateur envoie faire à un personnage témoin que je vois un peu comme un monsieur Hulot à bicyclette, véhicule de l'effort mesuré. Dans la version d'origine, le narrateur était un jeune femme immobilisée par une jambe cassée. Elle demandait à un ami que j'avais appelé Jacques d'aller réaliser un repérage photographique de l'ensemble des lieux où se trouvaient les anciens cinémas.

Puis l'on m'a fait remarquer que le narrateur, c'était moi et donc cette fille n'était qu'une sorte de masque (ah bon). J'ai donc assumé et j'ai écrit de nouveau avec un homme (disons que c'est moi) qui envoie un copain faire ses repérages. Certains m'ont alors demandé l'intérêt de ce personnage intermédiaire. Je ne devais pas avoir de réponse satisfaisante à moins que ça ne soit révélateur du fait que j'aime bien faire faire les choses un peu fastidieuses par d'autres (c'est pas bien).

Tout cela nous a mis au moment de la valse des label Art et Essais sur le Mercury et le Rialto. CINEAC, le collectif auquel appartient l'association que je préside était assez actif alors sur sujet et l'on m'a suggéré de lier ceci à cela. Je me suis donc exécuté et j'ai effectué la narration et les repérages, menant une enquête sur l'histoire des cinémas niçois pour convaincre Nanni Moretti de venir nous aider à créer une nouvelle salle sur Nice. C'est un peu tiré par les cheveux mais pas plus qu'au départ où seule mon admiration pour le cinéaste romain justifiait le principe de la lettre. Je dois aussi préciser que le "on" est principalement un réalisateur de documentaires, homme charmant qui était venu me donner un coup de main à la demande de la Région qui hésitait alors à subventionner mon projet. Finalement, ils n'ont pas été convaincus et je suis resté avec mes trois versions.

Je ne suis pas plus convaincu aujourd'hui de l'intérêt de cette évolution. D'une part parce que le problème des labels et l'action de CINEAC n'ont eu qu'un temps, d'autre part parce que le premier dispositif n'est que le reflet inversé de la réalité. En effet, après avoir listé mes emplacements de cinémas, j'ai demandé à une amie, Lise, de réaliser une première série de repérages. Elle est partie à vélo et m'a ramené une série de photographies précieuses que vous découvrirez au fil de ce blog. J'aurais peut être dû m'en tenir à ce dispositif là. Ca sera pour une quatrième version.

Nous allons donc conserver cette idée dû parcours à vélo, un dimanche en heure creuse et sous un beau soleil de demi-saison qui adoucit la lumière parfois dure de la Côte d'azur.La conjonction de ces deux éléments propose une ambiance calme et sereine dans des rues désertées par les voitures, propice à la réflexion et à l'évocation de souvenirs.

En guise de prologue, narrateur et cycliste se retrouvaient devant le chantier du Royal.

(A suivre...)

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15/11/2006

Danger Diablolik - 1968