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03/03/2010

Quelques salles périphériques

Avant de se tourner vers l'est de la ville et d'aborder un secteur qui fut très riche en salles, passons en revue quelques unes des salles les plus périphériques. Ce sont les salles les plus difficiles à retrouver, car ce sont elles qui ont disparu les premières, parfois même avant les années 70. Les salles de quartier ont fermé les premières, privant de septième art des pans entiers de la ville. On peut considérer que le maillage des salles s’est rapidement effiloché et que, un peu comme le sang qui refluerait de tout l’organisme vers le cœur, le cinéma a été contraint de se recroqueviller au centre. Tous les quartiers se sont vu confisquer le cinéma. Et si ce n’était que ça…

A l'inverse, la tendance actuelle est d’éliminer les dernières salles du centre ville au profit de complexes sans âme aux périphéries des villes. Le cinéma se voit ainsi considéré comme un hypermarché ou une halle à chaussure.

On trouve ainsi dans les vieux programmes des journaux traces du Lux au 126 boulevard de Cessole avec une séance à 21 heures dans les années 50. Plus bas, il m'a été très difficile de localiser le Colisée tant le secteur du 45 boulevard Auguste Raynaud a changé. C'est peut être cet entrepôt. Cette salle aussi fonctionnait avec une séance le soir.

A Saint-Maurice, on trouve le Plaza qui diffuse à l'été 1954 Le pirate des sept mers avec John Payne dans le rôle de Barberousse « Un film éblouissant ». Le quartier de l'Ariane possède également une salle appelée le Rio qui au début des années 70 fonctionne les samedi et dimanche. Je me souviens avoir vu une photographie de la salle en activité lors de ma visite aux archives municipales.

Pirate.jpg

Illustration : couverture d'une publication allemande racontant l'histoire du Pirate des sept mers.

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