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11/01/2012

Le Central

De l'avenue de la République par la rue Barla où la rue Papon, on arrive sur la petite place du pin avec son arbre au milieu. C'est une zone chargée d'histoire, entre la rue Bonaparte avec l'appartement que Napoléon occupa quand il commanda l'armée d'Italie et les anciens dépôts du Théâtre de Nice, aujourd'hui disparus. La place a une forme de triangle et, sur la base, se tenait le cinéma Le Central. Cinéma de quartier typique, il ouvre en 1923 et possède un parterre, un élégant balcon et, originalité, un toit ouvrant que l'on imagine bien agréable durant les chauds mois d'été. L'entrée se fait sur la place, juste entre deux magasins : un bar et un magasin de chemises (anciennement une teinturerie). Il en est, aujourd'hui, bien difficile de retrouver la position exacte. Mais sur les côtés, rue Passeron et rue Bonaparte, on retrouve d'un côté la sortie de secours et l'emplacement de l'écran, de l'autre l'arrière de la cabine de projection. La salle connait le déclin classique des années 70. Le toit ouvrant ne fonctionne plus et la salle est souvent louée à des partits politiques pour leur réunions, le PCF actif dans le quartier en particulier. L'histoire de cette salle est marquée par deux catastrophes, un incendie en juillet 1938 et une explosion en 1975 comme s'en souvient Madame Bémon, peut être bien après que le cinéma ait fermé pour se reconvertir brièvement en garage.

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Photographie DR. Source Nice Quartiers supplément n° 16 (Novembre 1998)

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03/01/2012

Le programme du Novalty

Toujours en provenance de Delcampe, les pages intérieures du programme du cinéma Novalty en 1920, avenue de la Victoire devenue avenue Jean Médecin. Entre les nombreuses publicités, on y découvre la programmation de Toupin à tué Poupette de A. Giry avec Fortuné, Cadet et Auda Ruufei, et du film Spiritisme (1919) de Camillo De Riso avec la célèbre Francesca Bertini.

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29/12/2011

Le programme du Fémina

Une nouvelle fois piquée sur le site de vente Delcampe, ce superbe programme du cinéma Fémina datant de 1920. La salle du Roi des cinémas, située au 60 de l'avenue Jean medecin diffusait alors Une idylle aux champs de Charles Chaplin.

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27/12/2011

Grattage à l'Esplanade

En milieu d'année, il y a eu quelques travaux modestes sur la façade de l'Esplanade. Le retrait d'un panneau à révélé, surprise, l'inscription originale du cinéma. Petit rappel du passé émouvant. J'ai pris plusieurs clichés qui se sont tous révélés flous. Heureusement, quelqu'un a eu la bonne idée de photographier correctement cet évènement. Photographie source Les bouchons voyageurs.

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06/05/2011

Les lettres du Concorde

Pour une raison qui m'échappe, le support des lettres du cinéma Concorde, rue Pastorelli n'a jamais été retiré. Aujourd'hui encore on peut le trouver, pas mal abimé, au niveau de la séparation d'entre les deux immeubles. (Photographie : Vincent Jourdan)

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04/05/2011

La "rénovation" de l'Idéal

Repris par une agence de voyages, l'Idéal a paraît-il conservé son architecture intérieure, mais un drôlede coup de pnceau a été passé sur sa si jolie façade. C'est, comment dire... coloré ! (Photographies © Frédéric Bastat septembre 2004 et Vincent Jourdan).

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19/03/2011

Le Méliès

Descendons si vous le voulez bien, l'avenue de la République, devenue axe du tramway depuis 2007. Cette avenue va de la place de l'Armée du Rhin où se trouve l'ancien Esplanade à la place Garibaldi où nous retrouverons le cinéma Mercury, toujours vaillant. Arrêtons nous un instant au numéro 54, banale entrée d'immeuble qui cache une histoire complexe qui trouve son prolongement boulevard Risso, de l'autre côté. Exactement.

Avant-guerre, la seconde mondiale, il y a la salle de l'Odéon qui s'ouvre sur la République, une grande et belle salle dont l'écran est dos au boulevard Risso. En 1942, l'Odéon devient le Pax, un cinéma de quartier projetant des doubles programmes avec La vengeance de Siegfried ou Hercule contre les vampires, le film mythique de Mario Bava. La salle est populaire pour un public qui ne l'est pas moins et les files d'attente s'allongent jusqu'à la place Garibaldi, les regards levés sur les affiches encore peintes à la main.

Les temps changent ; le Pax est reprit par la famille Bémon qui assure sa programmation. Avec les années 70, de grandes modifications ont lieu. En 75 le Méliès ouvre ses trois salles sur Risso tandis que le Pax devient le Rio avec deux salles : Rio 2000 et Rio filmothèque. Toutes ces salles proposent une programmation Art et essai, dans la lignée du succès du Mercury. Pendant quelques années, cela marche. Le Méliès est resté célèbre pour avoir gardé plusieurs années de suite la Diva de Jean-Jacques Beineix, projetant le film jusqu'à désagrégation de la copie...

Au début des années 80, ces deux salles Rio sont rattachées au Méliès puis l'entrée côté République est condamnée. Elle subit un début d'incendie avant de sombrer dans l'anonymat. Aujourd'hui rénové depuis belle lurette, rien ne subsiste de sa fonction passée.

La rénovation de l'ex façade du Méliès s'est fait attendre. Un temps, son propriétaire tentera d'attirer les foules par la transformation de l'une des salles du rez-de-chaussée en salle de danse. Sans succès. Plus tard, le cinéma tentera une reconversion en salle de spectacle et d'activités artistiques. Nouvel échec. L'entrée se dégrade, servant de refuge aux SDF du coin avant, finalement, que des travaux soient entrepris dans les années 2000. Rideau.

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16/01/2011

Le cinéma Casino... au cinéma

Surprise amusante en revoyant il y a peu, le film de Georges Lautner Il était une fois un flic, sortit en 1971. Le personnage de Michel Constantin (un flic en mission) envoie Mireille Darc et son jeune fils (sa couverture) au cinéma. L'action se passe à Nice et, un peu plus tard quand il vient les chercher, il se rend compte que l'enfant ne pouvait entrer dans cette salle diffusant un film érotique. Le cinéma en question, c'est le Casino, celui installé dans le grand complexe du casino de la place Masséna aujourd'hui disparu. On voit donc très bien l'entrée de la salle, y compris la marguerite de Gaumont (productrice du film) au dessus de l'entrée. Voici :

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17/09/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 14

Voici la série à priori complète des cartes postales réalisées pour la promotion de la salle à partir des photographies de la brochure d'architecte. Certaines ont été publiées ici-même, j'en possède d'ailleurs une. on peut les trouver encore assez facilement, et à un prix raisonnable. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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13/09/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 13

Voici une page d'un programme 1935-1936 de la salle qui met en valeur l'équipement sonore Philips. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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(cliquez pour agrandir) Photographie : Scan G. Lauraine

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11/09/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 12

Suite et fin de la publication de la brochure d'architecte. Ces pages nous renseignent sur les entreprises et collaborateurs de l'architecte, avec l'inévitable Doucet, auteur des fresques monumentales. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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09/09/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 11

Suite de la brochure d'architecte. Nous découvrons ici les coulisses de la salle, galleries d'accès magnifiquement éclairées. Les autres photographies ont servi de modèle aux cartes postales promotionnelles assez connues dont certaines ont été déjà publiées en ces colonnes. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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07/09/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 10

Après une pause estivale, il est temps de reprendre la publication des archives aimablement mises à disposition par Guy Lauraine. Croyez moi sur parole, il y a encore beaucoup de belles choses à voir. Voici à présent les premières pages de la brochure d'architecte issue du cabinet de Léonard Varthaliti.  Il y a une très belle photographie nocturne avec la façade toute illuminée et les tacots d'époque. Superbe. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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21/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 9

Autre plaquette publicitaire de l'Escurial, en noir et rouge. Un bien beau dessin qui arrange à sa façon la rue Georges Clémenceau en encadrant la superbe façade de deux palmiers en ombre chinoise. Une façon d'entretenir le mythe de la Côte d'Azur et de sa douceur de vivre. La salle est clairement assimilée à l'esprit des palaces qui ont fait le renomée de la Promenade des Anglais. Douceur de vivre, élégance, haute société. "Très bien, n'est-ce pas, cet Escurial" dit la phrase du dessin publicitaire.

Le texte qui date sans doute de l'ouverture de la salle, reprend les éléments que nous avons vus par ailleurs : qualité technique des installations, climatisation (le système y est ici détaillé avec précision), fresques de Doucet, beauté de l'architecture. La salle est sublimée en "Temple du spectacle". On y trouve également quelques indications chiffrées : 300 tonnes d'acier, 600 tonnes de béton, 150 tonnes de chaux, 3 000 mètres cube de gravier et sable, 4 500 lampes, 70 kilomètres de câbles et 36 000 heures de travail. Un nom, encore, celui du chef d'orchestre Maurice Izar. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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19/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 8

Voici une première plaquette publicitaire qui insiste sur deux éléments techniques alors à la pointe de la modernité : l'installation sonore (rappelons que le cinéma parlant n'a pas dix ans à l'ouverture de la salle) avec les appareils Philisonor, un systhème de chez Philips (Une recherche sur le sujet s'imposerait), et la climatisation, ici le procédé Deco d'aération climatique. On retrouvera les établissements Deco, installés au 12 rue Guiglia dans un autre document. (On notera également la publicité autour des fresques de Doucet. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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17/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 7

Voici une carte permanente de tarif réduit datant de 1936. A rapprocher de la carte du Mondial (cliquez ici) de la même époque. On constate que les conditions d'application du tarif réduit n'ont pas changé depuis 80 ans. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine.

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13/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 6

Le papier à en-tête de la salle. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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11/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 5

Une série de cartes promotionnelles annonçant les films à venir. La mort du cygne (1937) de Jean Benoît-Lévy, la reprise de Pension Mimosa de Jacques Feyder avec Françoise Rosay et André Alerme datant de 1935 et The last train from Madrid (Le dernier train pour Madrid – 1937) réalisé par James Patrick Hogan, un film d'une actualité brûlante en 1937 puisqu'il se déroule durant la guerre d'Espagne. Dorothy Lamour et Lew Ayres en sont les vedettes aux côtés d'un débutant nommé Anthony Quinn. Le dernier document nous donne les horaires des sances : matinée à 15h00 et soirée à 21h00. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir la dernière.

09/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 4

Publicité couplée pour l'Escurial qui présente le Regain (1937) de Marcel Pagnol d'après Giono, et le Mondial qui affiche le Désiré de Sacha Guitry. Ce dernier cinéma est par la suite devenu le Paramount tandis que la rue du maréchal Pétain devenait rue de la Liberté après guerre. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

07/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 3

Troisième photographie de la série, une vue de la salle, cette fois prise du fond du balcon. On peut admirer les courbes des moulures du plafond et la scène avec l'écran et le lourd rideau. Ces photographies ont servi de base à la série de cartes postales publicitaires dont j'ai déjà publié un exemplaire. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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05/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 2

Voici dans la même série de photographies, une vue extérieure du bâtiment qui n'a guère changé depuis. Impressionnante est l'absence totale d'automobiles. L'auvent 1900 de l'hôtel sur la droite est toujours là, lui aussi. Le spectacle à l'affiche est Conduit par Satan, mais je n'ai trouvé aucun film de ce titre. Peut être est-ce une revue ou bien une pièce de théâtre ? (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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03/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 1

Ce blog a permis une nouvelle rencontre d'une incomparable richesse. Rencontre différée pour cause d'adresse mail changeante, mais le hasard faisant souvent bien les choses, rencontre qui s'est récemment concrétisée. C'est ainsi que m'a contacté monsieur Guy Lauraine dont la tante et marraine de sa grand-mère -Madame Camille Kahn-Amaudry- fut la première propriétaire et exploitante de la fameuse salle de l'Escurial. C'est elle qui l'inaugura et le lança en 1935. M Lauraine reçu des mains de sa grand-mère (La nièce de Madame Kahn-Amaudry, donc) quelques documents qui servirent de matériel de promotion et de lancement à la salle de prestige : cartes postales de l'intérieur du cinéma-théâtre, plaquette publicitaire de son lancement, etc.

Ces documents qu'il avait reçu adolescent, il m'a proposé de les partager gracieusement sur ce blog. Je vais donc les publier tout au long de ce mois d'août pour les faire partager à mes lecteurs, poursuivre ainsi leur transmission avec celle de la mémoire de ces salles. Nul doute qu'il éveillent des souvenirs à ceux qui auront connu la salle, et une certaine nostalgie de ces véritables palais d'élégance et de goût voués au septième art. M Lauraine trouvera ici mes sincères remerciements et un hommage à madame Kahn-Amaudry qui, comme il me l'a écrit : « a œuvré tellement pour le cinéma, toute sa vie. ».

Première pièce : Une superbe photographie de l'intérieur de la salle. On distingue parfaitement les courbes voluptueuses du balcon, les rangées de fauteuils, la fosse d'orchestre au premier plan avec les pupitres des musiciens et les deux fresques monumentales (30 mètres par 10) d'Étienne Doucet sur les murs latéraux. « Le siècle de Périclès » à droite, « Cortège triomphal de l'empereur Antonin » à gauche. La photographie est signée « Bérard - Nice ». A suivre...

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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23/06/2010

Le plan de l'Esplanade

Dans la plaquette du CAIDEM de 1995, l'un des documents les plus remarquables est une reproduction de certains plans d'architecte des salles niçoises. Une visite à l'institution me permis de découvrir l'ensemble de ces magnifiques traces. Le plan de l'Esplanade nous informe de la capacité de la salle : 300 places, de la présence de loges pour les spectacles où les animations et nous donne une date : 22 mai 1929. On observera en outre le cachet du cabinet d'architecte Aubert. il y a également confirmation du nom de la place Risso en façade. Cliquez pour agrandir.

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21/06/2010

L'Esplanade

L'Esplanade était le salle de prestige du quartier Riquier, occupant le coeur du palais de l'Esplanade, imposant bâtiment qui s'ouvre au 3 de la place de l'armée du Rhin, anciennement place Risso, ainsi qu'aux 1 et 3 rue Thaon de Revel et au 3 boulevard Pierre-Sola. Le nom du palais fait allusion à la couverture du Paillon. Dû à Honoré Aubert qui fut aussi l'architecte de l'Observatoire d'astronomie du Mont-Gros. Le palais date de 1929-1930.

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D'après les souvenirs de Louis Nucera la salle est plus active du temps de son enfance, durant les années 30/40 avant de passer à un fonctionnement plus réduit. Dans les années 50, le cinéma n'est ouvert que le dimanche avec deux séances l'après midi. En 62 et 70, on trouve deux séances, 15h et 21h, diffusant par exemple une reprise de The 55 days of Peking (Les 55 jours de Pekin – 1963) de Nicholas Ray.
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L'Esplanade ferme au milieu des années 70. A l'image de l'Escurial la salle a tenté une reconversion en boîte de nuit. Elle devient le Superstar de fameuse mémoire pour ses soirées étudiantes dans les années 80 puis la salle New York puis plus rien, fermée depuis plus de quinze ans. La place a beaucoup changé, les voitures ont dégagé, le tramway s'est installé, il ne manquerait plus qu'une belle salle de cinéma au centre sa nouvelle vie.
Photographie : Lise Roman

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19/06/2010

L'esplanade par Louis Nucéra

Je marche vers la rue de la République et le cinéma de l'Espanade. C'est le seul cinéma où je sois allé avec ma mère. Il n'est pas loin de l'avenue des Diables Bleus où nous habitions. On s'y rendait le mercredi soir ; le jeudi l'école était fermée. On y allait au moins dix fois dans l'année. [...]

J'y ai vu les Mr Moto, les Jim la Jungle, les Charlie Chan. Le détective chinois qui jouait les modestes (« Je suis un moustique égaré dans une ménagerie de lions ») me plaisait. Il « se pliait en deux comme un canif » tant il était courtois. [...]

Dans le hall d'entrée, il n'y a plus les photos tout usées aux quatre coins à force d'avoir été épinglées et exposées. Il n'y a plus les grandes affiches : elles faisaient rêver six mois à l'avance sur les films qui bientôt seraient projetés sur cet écran. Aujourd'hui, l'Espanade n'intéresserait plus ma mère. Le cinéma ne projette que des films arabes. Et Fernandel est mort.

Louis Nucéra - Avenue des Diables Bleus (Grasset - 1979)

 

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L'Esplanade en 2010. notez les voies du tramway juste devant.

Photographie Vincent Jourdan.