21/08/2010
Les archives de l'Escurial - partie 9
Autre plaquette publicitaire de l'Escurial, en noir et rouge. Un bien beau dessin qui arrange à sa façon la rue Georges Clémenceau en encadrant la superbe façade de deux palmiers en ombre chinoise. Une façon d'entretenir le mythe de la Côte d'Azur et de sa douceur de vivre. La salle est clairement assimilée à l'esprit des palaces qui ont fait le renomée de la Promenade des Anglais. Douceur de vivre, élégance, haute société. "Très bien, n'est-ce pas, cet Escurial" dit la phrase du dessin publicitaire.
Le texte qui date sans doute de l'ouverture de la salle, reprend les éléments que nous avons vus par ailleurs : qualité technique des installations, climatisation (le système y est ici détaillé avec précision), fresques de Doucet, beauté de l'architecture. La salle est sublimée en "Temple du spectacle". On y trouve également quelques indications chiffrées : 300 tonnes d'acier, 600 tonnes de béton, 150 tonnes de chaux, 3 000 mètres cube de gravier et sable, 4 500 lampes, 70 kilomètres de câbles et 36 000 heures de travail. Un nom, encore, celui du chef d'orchestre Maurice Izar. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).
Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.
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