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06/11/2008

Autour de l'avenue

Tout autour de l'avenue Jean Medecin se tenaient de nombreuses salles. Remontons donc avec notre cycliste l'avenue en zig-zag à partir de la place Masséna aujourd'hui en plein travaux du tramway. Avant les jardins et les bassins , se tenait le Casino, vaste bâtiment comprenant un cinéma, le Casino (!) et, je m'en souviens encore, la boutique du Nain Bleu, disquaire et vendeur de matériel audio. En 1970, on pouvait y voir le tout dernier Chabrol. Que penserait-il de tant d'eau ?

Quelques pas sur la zone piétonne en direction de l'ancien Ritz devenu un magasin de chaussures au 33 rue Masséna. Cette salle me rappelle surtout un documentaire sur le groupe Magma diffusé à toutes les séances, rayé comme la Diva du Méliès, et ces sièges marron foncé en béton armé. Y voir les trois heures de Il était une fois dans l'ouest tenait de l'exploit vertébral. Cette salle, comme tant d'autres, a évolué d'une salle unique d'exclusivités (par exemple Le salaire de la peur en 1954 où Domicile conjugal, cinq semaines de succès ! en 1970) à une sorte de multi salle de quartier, plutôt mal placée dans une zone très touristique. Trois salles avec des reprises et une programmation pornographique. Le Ritz a disparu au début des années 80.

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Demi-tour et petit crochet par derrière les Galeries Lafayette. Pour découvrir, derrière le restaurant Le Guitry la façade de l'ancienne salle du Casino Club. Il a pris un nom prestigieux sans conserver sa salle... Du moins pour des films. Je crois que l'entrée était sur la droite.

Virage sur la gauche. Passons l'avenue une première fois pour découvrir les traces de deux salles : côté gauche le Paramount devenu une banque mais on voit encore bien les emplacements pour las affiches et la caisse. Le Paramount était un grand et beau cinéma d'exclusivité. Avec ses deux salles il est aussi le premier « multi salles » de la ville. En 70, on y projetait la figure de Jack Palance qui vaut bien celle d'un distributeur de billet. Sa programmation était parallèle à celle du Monte-Carlo comme on peut le constater sur la pavé de presse (ici). Je me souviens de cette queue d'enfer qu'il avait fallu se taper pour Le retour du Jedi en 83. La fin de ce cinéma a été un peu triste. La toute dernière semaine, j'y avais vu Blood simple, le premier film des frères Cohen. Il devait y avoir cinq spectateurs. Triste.

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Presqu'en face, côté droit, ce magasin de tissu au 4 de la rue de la Liberté cache bien l'ancien Cinémonde. Si l'on entre, on retrouve l'escalier qui descendait dans cette salle où j'ai vu, fin des années 70, ce film avec le 747 qui tombe à l'eau et dont je vous ai posté la photographie d'exploitation il y a quelque temps.

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(à suivre)

Photographies : Lise Roman

 

04/11/2008

Interlude sociologique

La pratique du cinéma, au niveau du spectateur, n'a cessé de changer tout au long de sa courte histoire. De l'attraction de foire au divertissement de masse en passant par la cinéphilie, les festivals et les ciné-club, il y a eu bien des façons d'aller voir un film. La télévision, la cassette vidéo puis le DVD ont réduit l'audience des salles, leur nombre et leur implantation. Ce dernier point mérite que l'on se penche sur l'évolution du parc de salles niçois en terme de répartition géographique. J'ai, dans mon scénario, illustré ceci par cette petite scène :

Notre cycliste s'arrête à un feu. Un piéton se tient sur le bord du trottoir, tenant un vieil exemplaire du journal Nice Matin daté du 17 septembre 1970. Le piéton s'approche du cycliste.

Le piéton.

Si l'on en croit ce journal de septembre 1970, Nice comptait à cette époque 36 cinémas dont un seul disposait de deux salles...

Le cycliste retire ses lunettes pour mieux voir. Le piéton replie méthodiquement son journal.

Le piéton.

Il n'en reste aujourd'hui que 6, ce qui représente néanmoins 29 écrans. Mais on remarquera que tous les quartiers périphériques, tant défavorisés que résidentiels, ont perdu leurs salles.

Le cycliste.

Est-ce bien raisonnable... ?

Le piéton(désignant le feu).

C'est vert.

Effectivement, il y avait encore en 1970 de très nombreuses salles de quartier et chaque quartier avait les siennes. Y compris l'Ariane, Magnan, la Californie, Fabron, Riquier et la plaine du Var avec le drive-in puis un peu plus tard la salle de Cap3000. Les populations des quartiers plutôt populaires étaient très attachés à « leur » salle comme on le constate aux écrits de Louis Nucera ou Raoul Mille. La salle avait alors une véritable fonction sociale où l'on se retrouvait en famille ou en bande. Ce sont ces salles qui ont disparu les premières. Aujourd'hui, il ne reste aucune salle de quartier et l'on peut risquer l'explication d'un profond changement dans le choix des divertissements. Nouvel avatar de salle populaire, même si les mots m'arrachent les yeux à les écrire, c'est le multiplexe de Lingostière. Il sera bientôt concurrencé du complexe prévu à l'Arénas. Aujourd'hui, le multiplexe est devenu le nouveau cinéma de quartier, un quartier purement artificiel et dédié à la consommation de masse. Le cinéma a perdu cette bataille et laisse de nombreux nostalgiques. C'est à eux d'abord que ce projet est dédié.

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26/10/2008

Les archives de l'avenue - 2

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21/10/2008

Au programme cette semaine

Vincent Price est un acteur qui se venge de critiques trop cruels pour son goût dans Théâtre de sang (Theatre of blood 1973) du britannique Douglas Hickox. A ses côtés, sa fille et complice n'est autre que la délicieuse, l'envoutante, la sublime Diana Riggs.
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(Collection particulière)

09/10/2008

Mélange de pinçeaux

On peut penser maîtriser un sujet et faire encore de grossières erreurs. On peut avoir su quelque chose et puis l'avoir oublié. C'est Eric Escoffier qui me l'a opportunément rappelé, le Fémina n'a pas disparu au début des années 70 comme je l'écrivais un peu plus bas, mais il est devenu le Balzac. Je le savais, cette information est présente dans la première version du scénario, mais elle a sauté dans les versions suivantes et je me suis emmêlé les pinçeaux. Le Balzac, vu son importance dans mon parcours de cinéphile, sera l'objet de la prochaine note. Rien que pour lui.

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07/10/2008

Au programme cette semaine

Jim Brown et Raquel Welch dans le western de Tom Gries : Les 100 fusils (100 rifles 1968)

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05/10/2008

Rencontre et retrouvailles

Hier soir (c'était en 2006 - note de republication), j'ai discuté un bon moment avec deux mémoires vives des cinémas de quartier niçois. Première rencontre depuis que j'ai remis sur la table ce projet. Autour d'une bière et de deux Perriers, juste à côté de la place Masséna en chantier, ont défilé les salles et les souvenirs du cinéma populaire des années 60 et 70.

Derry Sciarra, c'est avant tout un fan de rock, celui des années 50, le rock des origines, le rockabilly. Sous le nom de Vince Rogers, il est un musicien qui tourne régulièrement sur la côte. Habitant depuis toujours place Garibaldi, il est aussi un grand amateur de cinéma, le cinéma des salles de quartier, western italien, fantastique, aventures et le sourire de Marilyn. Pour le cinéma, il a joué dans des films fantastiques, il écrit pour des fanzines et des scénarios (le dernier serait un western qu'il rêve de voir joué par Giuliano Gemma), il a réalisé aussi, tournant en super8, mêlant ses deux passions, la musique et le cinoche. Je suis entré en contact avec lui d'une façon assez particulière. Un de ces enchaînements de coïncidences qui ferait croire au destin. A l'époque où je faisais des recherches sur les cinémas niçois, quelqu'un m'avait donné son contact sur un bout de papier, un bulletin de vote pour Gérard Bosio (rien à voir mais c'est pour être précis). Je n'avais finalement pas fais la démarche. L'an dernier, j'ai écris sur Inisfree ne note au sujet de Giuliano Gemma. De façon amusante, cette note est devenue un carrefour pour plusieurs fans échangeant des informations. Il se trouve que Derry travaille depuis quelques mois à un opuscule sur l'acteur italien et qu'il est tombé sur ma note. J'ai noté son nom et j'ai fait un tour sur son blog et c'en est resté là. Mais en ouvrant mes dossiers pour alimenter Cher Nanni, je suis retombé sur mon bulletin de vote et j'ai tout de suite réagit à ce nom si peu habituel. Et voilà.

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Éric Escoffier, c'est une histoire qui remonte plus loin. Éric est une figure du cinéma sur Nice. Nous nous sommes rencontrés au milieu des années 80 quand il organisait à Magan le festival du film super8 fantastique amateur. Mon premier essai, irregardable aujourd'hui (et à l'époque aussi sans doute), s'appelait Un cri dans les ténèbres et il était passé dans son festival. Ce n'était pas sa première initiative, loin de là. Éric a été projectionniste et, fou de fantastique, il fait partie de l'histoire du fanzine avec son célèbre Ténèbres puis Les montres de la nuit. Il a animé quelques années un ciné-club tout dévoué à la cause du fantastique au Papier-Mâché puis Méli-Mélo, rue Benoît Bunico dans le vieux Nice. Je dois avoir ça dans mes archives. Il a également organisé des cycles et soirées fantastiques, notamment à la MJC Gorbella, à une époque où ce lieu était très actif en matière de cinéma et au Rio 2000, rue de la République, qui deviendra le Mélies. Il a été projectionniste et connait donc toutes ces salles comme sa poche.

Deux figures. Éric avait apporté, histoire de se mettre dans l'ambiance, des photographies d'exploitation dont une série en monochrome de L'homme au masque de cire avec Vincent Price, et un magnifique dossier de presse de 100 000 dollars pour Ringo (1965, Alberto Di Martino) dans lequel les photographies semblent peintes. les noms ont fusé, les noms de salles bien sûr, mais aussi ceux qui sont emblématiques d'un certain cinéma : Corbucci, Sartana, Peter Cushing, la Hammer, Demofilo Fidani... Un coup de téléphone, Éric apprend le décès de Mike Hargitay, culturiste et mari de Jane Mansfield, mais surtout, pour nous, acteur de peplum, de western italien et de film fantastique dont l'étrange Des vierges pour le bourreau (1965, Massimo Pupillo). Nous sommes déjà dans le film.

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Tous les deux sont toujours très actifs. Derry prépare une émission de radio sur Fréquence K (103 FM) pour le 25 octobre de 20 à 22 h et travaille sur son scénario. Éric prépare une exposition d'affiches de l 'âge d'or de la Hammer films à Vence du 17 au 28 octobre à la médiathèque municipale. Point d'orgue, une conférence le samedi 28 à 15h00 sur ces grandes heures du cinéma fantastique.

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Ils ont tous les deux leur blog : Derry Sciarra et Éric Escoffier

Et Éric anime également le site Les monstres de la nuit plein de documents liés à ses activités qui permettent à l'occasion de retrouver une salle disparue.

La magie du cinéma d'antan a disparu pour laisser place à des complexes robotisés, où les spectateurs se nourrissent de pop-corn et de Coca Cola!!!! Maintenant plus aucun film ne reste à l'affiche des semaines voire des mois! Je citerai le film My Fair Lady avec Rex Harrisson et Audrey Hepburn resté 6 mois à l'affiche au cinéma "Avenue"... ! Que nous reste-il aujourd'hui de ces souvenirs impérissables qui martèlent notre mémoire! Les affiches sont là avec les photos d'exploitations, les press-books et bien sur les films imprimés en dvds. Le rêve est encore possible, mais une projection chez soi est bien loin de notre vieille chère salle de quartier, à l'odeur du renfermé et de la cigarette... (Eric Escoffier)

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Pour terminer, Éric avait donné un entretien sur le site Horreur.com dans laquelle il évoquait sa carrière mais aussi les salles qui nous intéressent ici. En voici un extrait.

Il est vrai que chaque salle avait sa propre particularité avec un personnel difficile à décrire tant le personnage semblait sortir d'un film imaginaire!!!! Je me souviens au "CINEAC" qui se trouvait à l'époque Avenue de la Victoire, rebaptisée sous le nom auguste de l"Avenue Jean Médecin", il y avait le contrôleur que l'on avait surnomme "Gibba" (ici en niçois cela peut se traduire par la bosse)! Cet homme squelettique à la main gauche paralysée, était légèrement voûté, et avait un caractère odieux!!! Il déchirait les billets et lorsqu'il entendait un bruit suspect, il surgissait dans la salle tel un démon avec sa lampe électrique et faisait la chasse aux indésirables venus troubler le calme de la projection! Mais il n'empêche que cet homme était un amoureux du cinéma bis et aimait le cinéma fantastique! Il m'arrivait après la projection de discuter avec lui! On devint amis et je fus un des rares privilégiés à ne plus payer sa place, tout en laissant un large pourboire à l'ouvreuse!!! (Eric Escoffier)

Si Cher Nanni voit le jour, il seront dedans .

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03/10/2008

Les disparus du haut de l'avenue

Suivons notre cycliste qui passe le pont séparant l'avenue Malausséna de l'avenue Jean Médecin anciennement Avenue de la Victoire. Petit crochet sur la gauche, au 35 du bd Raimbaldi pour constater qu'il ne reste aucune trace du Hollywood, devenue une droguerie, à l'exception de son imposant auvent.

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Retour sur l'avenue et même constatation pour le Français qui s'est appelé le Cluny dans les années 50 et se tenait au numéro 68. Juste à côté, le Fémina au numéro 60. C'est une zone très commerçante et peut être derrière les vitrines trouverait-on encore quelques autres traces. Mais ce qui subsiste, ce sont les auvents. C'est ce qui marque tout au long de ces recherches : la présence de ces auvents. Sans doute cette partie est à la fois pratique à conserver pour des activités commerciales et compliquée à retirer.

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Près de la gare, ces cinémas étaient des salles de quartier. Les programmations ne sont pas des exclusivités, des reprises parfois comme les Violettes impériales avec Luis Mariano en 1970, souvent du cinéma populaire avec des titres comme L'invisible docteur Mabuse (de Harald Reinl 1962 avec Lex Barker ), Le fils du capitaine Blood (de Tullio Demicheli 1962 avec le fils d'Errol Flynn, Sean) Le trésor maudit (de Mario Sequi 1950 avec Maria Félix ) ou encore les films de notre grand comique national Philippe Clair. Ces salles, avec ces types de programmations, seront les premières à disparaître lors des grandes mutations des années 70. Quand je suis arrivé à Nice, en 1977, je crois bien qu'elles n'existaient déjà plus.

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Je note que La grande java est un film qui a été tourné sur la côte ce qui ne l'empêche pas d'être une absolue catastrophe dans laquelle sombre le pauvre Francis Blanche. A ce titre, ce film sera diffusé à la Cinémathèque de Nice lors de la rétrospective autour de l'activité aux studios de la Victorine. Clair à la Cinémathèque !

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Photographies : Lise Roman

Pavés : Le Patriote / Nice Matin

(à suivre)

29/09/2008

Le Royal

Avenue Malausséna se tenait encore, au milieu des années 90, le Royal. C'était le dernier cinéma à l'ancienne de Nice. Une grande salle unique, un peu baroque, avec des sièges en velours rouge, un rideau publicitaire vaguement phosphorescent, un balcon avec une rambarde en fer forgé et cuivre. Le plus beau, c'était la façade un peu art déco, blanche avec des lignes élégantes et deux statues genre déesses grecques.
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Né dans les années folles, il s'est longtemps appelé le Malausséna, il avait été réquisitionné par l'armée allemande lors de son entrée à Nice en septembre 43, quand ils ont viré les italiens qui venaient de jeter l'éponge. Honneur douteux. La salle a continué en salle de prestige pour le quartier. Je me souviens y avoir vu des reprises comme Ben Hur, Autant en emporte le vent, le premier Conan de Milius... Déjà, la grande salle était presque déserte. Le cinéma a tenté une reconversion en dancing quelques années et puis les propriétaires ont fait comme les italiens pendant la guerre et tout à été démoli. Que sont devenues les cariatides ? Le film pourrait être structuré autour de leur enquête. Une véritable enquête avec privé, chapeau et voiture.
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Et puis, un jour, passant devant, le trou. La photographie montre le chantier qui est resté ouvert, habitude bien niçoise, pendant deux ou trois ans. Aujourd'hui, c'est un immeuble banal, bourgeois. Sur la photographie, on peut voir sur le côté gauche un dernier pan de mur blanc. Derrière, on voyait encore le reste de l'escalier qui menait au balcon et la porte capitonnée avec son hublot tout rond, un oeil mort. A l'époque, j'avais filmé ça, me disant qu'il était urgent de garder une trace des salles survivantes. C'est du Hi8, je ne sais pas comment le transférer mais ça doit se faire.

Dans la première version du scénario, la narratrice donnait les instructions à son ami qui partait en vélo à travers la ville. C'était le point de départ du voyage.    
(à suivre)
Photographie : Lise Roman

23:45 Publié dans Scénario | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, salle, nice, royal | |  del.icio.us |  Facebook | | |

28/09/2008

Précision

Aussitôt dit... j'ai eu l'occasion de bavarder aujourd'hui avec un ami, niçois de souche, qui a pu me préciser le devenir de la rue du maréchal nous voilà. Elle a bien été débaptisée et c'est depuis la rue de la Liberté. Le Cinémonde a traversé la guerre sans encombre au numéro 4. Il a cessé ses activités à l'orée des années 80 et est actuellement occupé par un magasin Madura. Nous y reviendrons.

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26/09/2008

Ticket réduit

Un billet à tarif réduit, sans doute d'avant guerre, offert par un photographe de la place Garibaldi pour les cinémas Capitole (rue de la tour, la salle existe toujours on y reviendra), Cinémonde (rue du Maréchal Pétain, sans doute débaptisée depuis) et Gambetta (rue Dabray).
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(Collection particulière)

25/09/2008

Publicité de cinéma

Premier inédit de choix avec cette publicité passant dans les salles de cinéma pour Radio de la Côte. Elle est typique de ces publicités régionales qui remplacèrent les rideaux publicitaires, très localisées et sans grands moyens. Une véritable madeleine.

24/09/2008

Dispositif et prologue

Le dispositif que j'ai imaginé pour ce film est celui d'une enquête réalisée à vélo. Une enquête que le narrateur envoie faire à un personnage témoin que je vois un peu comme un monsieur Hulot à bicyclette, véhicule de l'effort mesuré. Dans la version d'origine, le narrateur était un jeune femme immobilisée par une jambe cassée. Elle demandait à un ami que j'avais appelé Jacques d'aller réaliser un repérage photographique de l'ensemble des lieux où se trouvaient les anciens cinémas.

Puis l'on m'a fait remarquer que le narrateur, c'était moi et donc cette fille n'était qu'une sorte de masque (ah bon). J'ai donc assumé et j'ai écrit de nouveau avec un homme (disons que c'est moi) qui envoie un copain faire ses repérages. Certains m'ont alors demandé l'intérêt de ce personnage intermédiaire. Je ne devais pas avoir de réponse satisfaisante à moins que ça ne soit révélateur du fait que j'aime bien faire faire les choses un peu fastidieuses par d'autres (c'est pas bien).

Tout cela nous a mis au moment de la valse des label Art et Essais sur le Mercury et le Rialto. CINEAC, le collectif auquel appartient l'association que je préside était assez actif alors sur sujet et l'on m'a suggéré de lier ceci à cela. Je me suis donc exécuté et j'ai effectué la narration et les repérages, menant une enquête sur l'histoire des cinémas niçois pour convaincre Nanni Moretti de venir nous aider à créer une nouvelle salle sur Nice. C'est un peu tiré par les cheveux mais pas plus qu'au départ où seule mon admiration pour le cinéaste romain justifiait le principe de la lettre. Je dois aussi préciser que le "on" est principalement un réalisateur de documentaires, homme charmant qui était venu me donner un coup de main à la demande de la Région qui hésitait alors à subventionner mon projet. Finalement, ils n'ont pas été convaincus et je suis resté avec mes trois versions.

Je ne suis pas plus convaincu aujourd'hui de l'intérêt de cette évolution. D'une part parce que le problème des labels et l'action de CINEAC n'ont eu qu'un temps, d'autre part parce que le premier dispositif n'est que le reflet inversé de la réalité. En effet, après avoir listé mes emplacements de cinémas, j'ai demandé à une amie, Lise, de réaliser une première série de repérages. Elle est partie à vélo et m'a ramené une série de photographies précieuses que vous découvrirez au fil de ce blog. J'aurais peut être dû m'en tenir à ce dispositif là. Ca sera pour une quatrième version.

Nous allons donc conserver cette idée dû parcours à vélo, un dimanche en heure creuse et sous un beau soleil de demi-saison qui adoucit la lumière parfois dure de la Côte d'azur.La conjonction de ces deux éléments propose une ambiance calme et sereine dans des rues désertées par les voitures, propice à la réflexion et à l'évocation de souvenirs.

En guise de prologue, narrateur et cycliste se retrouvaient devant le chantier du Royal.

(A suivre...)

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18/11/2006

Retour

Cher Nanni, me voici de retour. Depuis début octobre, j'étais silencieux, te laissant avec quelques photographies et bandes-annonces, tandis que je préparais les 8emes Rencontres Cinéma et Vidéo à Nice. Cette manifestation, je m'en rends compte, j'ai oublié de t'en parler, mais tu la connais, elle est exigeante en temps et en énergie. Si tu veux te rendre compte, passe sur son blog

Me revoilà donc et j'espère reprendre avec un peu plus de régularité cette vaste histoire des cinémas de Nice. Je te remercie, toi et les lecteurs fidèles qui ont continué à passer régulièrement et j'espère que vous avez été sensibles à l'atmosphère que ces images et ces sons dégagent encore et qui est, en grande partie celle que je souhaite pour ce film.

D'une certaine façon, j'étais toujours dans cette histoire, la vivant et en écrivant un modeste passage. Les Rencontres se déroulent depuis deux ans dans la salle du théâtre Trimages qui est une ancienne salle de cinéma, un cinéma paroissial, j'y reviendrais, située rue Alsace Lorraine. Elle dégage toujours autant de charme et c'est un grand plaisir d'y ramener un peu de cinéma. A bientôt.

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15/11/2006

Danger Diablolik - 1968