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07/01/2009

Au Programme cette semaine

Très belle photographie d'exploitation pour le merveilleux film de Pietro Francisci, Hercule et la reine de Lydie, réalisé en 1959 avec l'inoubliable Steve Reeves et les non moins belles Sylvia Koscina et Sylvia Lopez.
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16/11/2008

Autour de l'avenue (2)

Depuis la rue de la Liberté, demi tour et traversée de l'avenue pour aller à quelques pâtés de maison plus loin, rue Alberti pour être précis, où se trouvait le Vog, qui a bien mal tourné. Il est devenu un simple parking à la façade jaune canari après une période de diffusion de cinéma pornographique. Pourtant, en 1970, c'était une salle de centre ville qui proposait M.A.S.H., le film de Robert Altman qui venait de recevoir la palme d'or à Cannes. Si l'on passe derrière la salle, par une toute petite rue, on trouve encore, sur un mur, l'inscription : Cinéma VOG, sortie de secours.

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Reprenons notre mouvement de balancier et repassons de l'autre côté de l'avenue pour s'engager dans la rue Maréchal Joffre et faire demi-tour au niveau de la façade de l'ancien Edouard VII. Comme son nom l'indique, la salle s'était spécialisé dans une clientèle britannique avant de devenir un cinéma ordinaire. Je me souviens y avoir vu un de films de la série des Bud Spencer et Terence Hill, Cul et chemise. Plus intéressant, dans les années 80, la salle s'est un moment essayé à l'art et essai sous le nom d'Atelier du Cinématographe, sans succès. L'expérience n'a guère durée plus d'un an. Je me souviens encore d'un systéme mis en place pour indiquer le niveau de qualité des copies à l'aide de pastilles de couleur. Mais à l'époque plusieurs salles s'étaient positionnées sur l'Art et Essai et les reprises et puis la Cinémathèque venait de s'installer à Acropolis.

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A deux pas, la superbe façade de l'Idéal avec ses visages de pierre récemment repeint de couleurs vives (et d'un goût moyen). L'Idéal fait partie de ces salles nées dans les années 10, respectable, on y verra la première du Chanteur de Jazz le 3 novembre 1928 puis l'Idéal est devenu le Studio 34 mais, comme l'a chanté Brassens, c'est là qu'il a mal tourné... Si l'on fait quelques pas, on découvre sa seconde façade, celle qui annonçait fièrement : « XXX, deux films au même programme ». La salle a été revendue au début des années 2000 à une compagnie d'assurances.

Une rue plus haut, rue Victor Hugo, c'est le beau bâtiment bourgeois qui abrite l'insubmersible Variétés. La salle appartient, comme le Rialto, au groupe indépendant UGC Méditerranée. C'est le dernier cinéma avec le Royal, à avoir conservé ces grandes salles avec balcon, dorures et velours, avant l'inéluctable restructuration : multisalles, fauteuils club et son THX unique sur la côte. C'est aujourd'hui sept salles et la programmation la plus commerciale de la ville. En 70, il passe Texas, nous voilà ! et, quelque part, il lui en est resté quelque chose...

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Traversons le boulevard, juste sur la droite, dans une petite impasse se cache un batiment d'aspect revèche. c'est l'ancien Olympia reconvertit dans la politique. Une salle qui diffusait beaucoup de films de Disney. Tristesse des reconversion.

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Un peu plus haut, encore, juste à côté de l'escurail, La façade de l'ancien Rex, devenu le théâtre de la Cité, jolie reconversion pour une salle modeste mais bien faite. On y a refait du cinéma pourtant, puisque c'est là que Christian Passuello y a projeté en 1996 son documentaire Going back to Nissa la belà.

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(à suivre)

Photographies : Lise Roman

09/11/2008

Les archives de l'avenue 3

Les salles Gaumont au début des années 60. Tout un maillage depuis la place masséna jusqu'à la voie de chemin de fer "sous le signe de la qualité".
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07/11/2008

Au Programme cette semaine

La grande époque du film catastrophe : Les naufragés du 747 (Airport 77) de Jerry Jameson sortit en 1977 (entre autres au Cinémonde sur Nice) avec l'inévitable défilé de stars. Ici, Jack Lemmon, Christopher Lee, Olivia de Havilland, James Stewart et Georges Kennedy.
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(Collection particulière)

06/11/2008

Autour de l'avenue

Tout autour de l'avenue Jean Medecin se tenaient de nombreuses salles. Remontons donc avec notre cycliste l'avenue en zig-zag à partir de la place Masséna aujourd'hui en plein travaux du tramway. Avant les jardins et les bassins , se tenait le Casino, vaste bâtiment comprenant un cinéma, le Casino (!) et, je m'en souviens encore, la boutique du Nain Bleu, disquaire et vendeur de matériel audio. En 1970, on pouvait y voir le tout dernier Chabrol. Que penserait-il de tant d'eau ?

Quelques pas sur la zone piétonne en direction de l'ancien Ritz devenu un magasin de chaussures au 33 rue Masséna. Cette salle me rappelle surtout un documentaire sur le groupe Magma diffusé à toutes les séances, rayé comme la Diva du Méliès, et ces sièges marron foncé en béton armé. Y voir les trois heures de Il était une fois dans l'ouest tenait de l'exploit vertébral. Cette salle, comme tant d'autres, a évolué d'une salle unique d'exclusivités (par exemple Le salaire de la peur en 1954 où Domicile conjugal, cinq semaines de succès ! en 1970) à une sorte de multi salle de quartier, plutôt mal placée dans une zone très touristique. Trois salles avec des reprises et une programmation pornographique. Le Ritz a disparu au début des années 80.

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Demi-tour et petit crochet par derrière les Galeries Lafayette. Pour découvrir, derrière le restaurant Le Guitry la façade de l'ancienne salle du Casino Club. Il a pris un nom prestigieux sans conserver sa salle... Du moins pour des films. Je crois que l'entrée était sur la droite.

Virage sur la gauche. Passons l'avenue une première fois pour découvrir les traces de deux salles : côté gauche le Paramount devenu une banque mais on voit encore bien les emplacements pour las affiches et la caisse. Le Paramount était un grand et beau cinéma d'exclusivité. Avec ses deux salles il est aussi le premier « multi salles » de la ville. En 70, on y projetait la figure de Jack Palance qui vaut bien celle d'un distributeur de billet. Sa programmation était parallèle à celle du Monte-Carlo comme on peut le constater sur la pavé de presse (ici). Je me souviens de cette queue d'enfer qu'il avait fallu se taper pour Le retour du Jedi en 83. La fin de ce cinéma a été un peu triste. La toute dernière semaine, j'y avais vu Blood simple, le premier film des frères Cohen. Il devait y avoir cinq spectateurs. Triste.

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Presqu'en face, côté droit, ce magasin de tissu au 4 de la rue de la Liberté cache bien l'ancien Cinémonde. Si l'on entre, on retrouve l'escalier qui descendait dans cette salle où j'ai vu, fin des années 70, ce film avec le 747 qui tombe à l'eau et dont je vous ai posté la photographie d'exploitation il y a quelque temps.

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(à suivre)

Photographies : Lise Roman

 

04/11/2008

Interlude sociologique

La pratique du cinéma, au niveau du spectateur, n'a cessé de changer tout au long de sa courte histoire. De l'attraction de foire au divertissement de masse en passant par la cinéphilie, les festivals et les ciné-club, il y a eu bien des façons d'aller voir un film. La télévision, la cassette vidéo puis le DVD ont réduit l'audience des salles, leur nombre et leur implantation. Ce dernier point mérite que l'on se penche sur l'évolution du parc de salles niçois en terme de répartition géographique. J'ai, dans mon scénario, illustré ceci par cette petite scène :

Notre cycliste s'arrête à un feu. Un piéton se tient sur le bord du trottoir, tenant un vieil exemplaire du journal Nice Matin daté du 17 septembre 1970. Le piéton s'approche du cycliste.

Le piéton.

Si l'on en croit ce journal de septembre 1970, Nice comptait à cette époque 36 cinémas dont un seul disposait de deux salles...

Le cycliste retire ses lunettes pour mieux voir. Le piéton replie méthodiquement son journal.

Le piéton.

Il n'en reste aujourd'hui que 6, ce qui représente néanmoins 29 écrans. Mais on remarquera que tous les quartiers périphériques, tant défavorisés que résidentiels, ont perdu leurs salles.

Le cycliste.

Est-ce bien raisonnable... ?

Le piéton(désignant le feu).

C'est vert.

Effectivement, il y avait encore en 1970 de très nombreuses salles de quartier et chaque quartier avait les siennes. Y compris l'Ariane, Magnan, la Californie, Fabron, Riquier et la plaine du Var avec le drive-in puis un peu plus tard la salle de Cap3000. Les populations des quartiers plutôt populaires étaient très attachés à « leur » salle comme on le constate aux écrits de Louis Nucera ou Raoul Mille. La salle avait alors une véritable fonction sociale où l'on se retrouvait en famille ou en bande. Ce sont ces salles qui ont disparu les premières. Aujourd'hui, il ne reste aucune salle de quartier et l'on peut risquer l'explication d'un profond changement dans le choix des divertissements. Nouvel avatar de salle populaire, même si les mots m'arrachent les yeux à les écrire, c'est le multiplexe de Lingostière. Il sera bientôt concurrencé du complexe prévu à l'Arénas. Aujourd'hui, le multiplexe est devenu le nouveau cinéma de quartier, un quartier purement artificiel et dédié à la consommation de masse. Le cinéma a perdu cette bataille et laisse de nombreux nostalgiques. C'est à eux d'abord que ce projet est dédié.

11:45 Publié dans Scénario | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, salles | |  del.icio.us |  Facebook | | |

26/10/2008

Les archives de l'avenue - 2

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17/10/2008

Le Balzac

Ainsi donc le Fémina est devenu le Balzac à la fin des années 70. Et quel parcours pour cette salle, l'une des plus vieilles de Nice puisqu'elle ouvre avant 1914. En 1970, On y diffuse Violettes impériales, l'opérette avec Luis Mariano. Quinze ans plus tard, repris dans une optique franchement étudiante et branchée, le Balzac passera plusieurs fois The Wall, l'opéra rock des Pink Floyd. Le cinéma est repris par une association d'étudiants et devient dans les années 80 un haut lieu de la cinéphilie, diffusant des cycles passionnants, des films rares, des films cultes. On se souvient encore de ces séances spéciales du Rocky horror and picture show, avec jets de riz, pluie à l'extincteur et le Time Warp.

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La cinéphilie perdant dramatiquement de la vitesse au début des années 90, le cinéma retire ses fauteuils et se reconvertit dans les concerts. Quelques groupes fameux de la scène niçoise y joueront mais la salle ne tient pas. Elle ferme et l'immeuble décrépit. Il y a quelques années, début 2000 enfin, il est ravalé et une boutique de jouets made in China s'est installée. Pour ceux de ma génération, la Balzac reste La salle incontournable, celle où les choses plus plus intéressantes se sont passées, une véritable animation, une véritable programmation, un esprit. pour le film j'ai imaginé que notre cycliste rencontrait un spectateur nostalgique vêtu en franck N. Futer et qu'ils esquissaient quzelques pas du Time warp

It's just a step to the right

Then a jump to the left...

(à suive...)

Photographie : Lise Roman

20:05 Publié dans Scénario | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salles, balzac | |  del.icio.us |  Facebook | | |

14/10/2008

Les photographies du Royal

La beauté du bâtiment sans doute fait qu'il y a eu plusieurs photographies de cette salle. Leur provenance est plus difficile à établir. Les deux premières se retrouvent dans la plaquette de la Cinémathèque de Nice, en 1995. On y découvre, outre la façade, l'intérieur de la salle dans toute sa majesté avec le grand rideau cramoisi derrière lequel je me souviens encore des publicités fluorescentes et les très belles fresques tout autour. La troisième est parue dans Nice matin avec la mention « repro NM ». Il me semble, lorsque j'avais discuté de tout cela avec monsieur Rocca de la revue Lou Sourgentin, qu'il l'avait montré un ouvrage d'architecte avec ces mêmes photographies. Mais je n'avais pas pris plus de renseignements.
La quatrième, je la dois à Bernard Pavelek et à son frère Claude qui en est l'auteur. On y voit, ce qui m'a beaucoup touché, l'une des cariatides encore en place Je me suis toujours demandé ce qu'elles étaient devenues après la démolition, ne pouvant croire qu'elles auraient finies, elles aussi, sous la pelle des entrepreneurs. La surprise, c'est d'avoir découvert le site et le travail de Bernard qui est si proche du mien. Je vous invite à visiter sans tarder Prochainement nulle part. C'est magnifique.
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09/10/2008

Mélange de pinçeaux

On peut penser maîtriser un sujet et faire encore de grossières erreurs. On peut avoir su quelque chose et puis l'avoir oublié. C'est Eric Escoffier qui me l'a opportunément rappelé, le Fémina n'a pas disparu au début des années 70 comme je l'écrivais un peu plus bas, mais il est devenu le Balzac. Je le savais, cette information est présente dans la première version du scénario, mais elle a sauté dans les versions suivantes et je me suis emmêlé les pinçeaux. Le Balzac, vu son importance dans mon parcours de cinéphile, sera l'objet de la prochaine note. Rien que pour lui.

09:20 Publié dans Salle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salles, cinéma | |  del.icio.us |  Facebook | | |

05/10/2008

Rencontre et retrouvailles

Hier soir (c'était en 2006 - note de republication), j'ai discuté un bon moment avec deux mémoires vives des cinémas de quartier niçois. Première rencontre depuis que j'ai remis sur la table ce projet. Autour d'une bière et de deux Perriers, juste à côté de la place Masséna en chantier, ont défilé les salles et les souvenirs du cinéma populaire des années 60 et 70.

Derry Sciarra, c'est avant tout un fan de rock, celui des années 50, le rock des origines, le rockabilly. Sous le nom de Vince Rogers, il est un musicien qui tourne régulièrement sur la côte. Habitant depuis toujours place Garibaldi, il est aussi un grand amateur de cinéma, le cinéma des salles de quartier, western italien, fantastique, aventures et le sourire de Marilyn. Pour le cinéma, il a joué dans des films fantastiques, il écrit pour des fanzines et des scénarios (le dernier serait un western qu'il rêve de voir joué par Giuliano Gemma), il a réalisé aussi, tournant en super8, mêlant ses deux passions, la musique et le cinoche. Je suis entré en contact avec lui d'une façon assez particulière. Un de ces enchaînements de coïncidences qui ferait croire au destin. A l'époque où je faisais des recherches sur les cinémas niçois, quelqu'un m'avait donné son contact sur un bout de papier, un bulletin de vote pour Gérard Bosio (rien à voir mais c'est pour être précis). Je n'avais finalement pas fais la démarche. L'an dernier, j'ai écris sur Inisfree ne note au sujet de Giuliano Gemma. De façon amusante, cette note est devenue un carrefour pour plusieurs fans échangeant des informations. Il se trouve que Derry travaille depuis quelques mois à un opuscule sur l'acteur italien et qu'il est tombé sur ma note. J'ai noté son nom et j'ai fait un tour sur son blog et c'en est resté là. Mais en ouvrant mes dossiers pour alimenter Cher Nanni, je suis retombé sur mon bulletin de vote et j'ai tout de suite réagit à ce nom si peu habituel. Et voilà.

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Éric Escoffier, c'est une histoire qui remonte plus loin. Éric est une figure du cinéma sur Nice. Nous nous sommes rencontrés au milieu des années 80 quand il organisait à Magan le festival du film super8 fantastique amateur. Mon premier essai, irregardable aujourd'hui (et à l'époque aussi sans doute), s'appelait Un cri dans les ténèbres et il était passé dans son festival. Ce n'était pas sa première initiative, loin de là. Éric a été projectionniste et, fou de fantastique, il fait partie de l'histoire du fanzine avec son célèbre Ténèbres puis Les montres de la nuit. Il a animé quelques années un ciné-club tout dévoué à la cause du fantastique au Papier-Mâché puis Méli-Mélo, rue Benoît Bunico dans le vieux Nice. Je dois avoir ça dans mes archives. Il a également organisé des cycles et soirées fantastiques, notamment à la MJC Gorbella, à une époque où ce lieu était très actif en matière de cinéma et au Rio 2000, rue de la République, qui deviendra le Mélies. Il a été projectionniste et connait donc toutes ces salles comme sa poche.

Deux figures. Éric avait apporté, histoire de se mettre dans l'ambiance, des photographies d'exploitation dont une série en monochrome de L'homme au masque de cire avec Vincent Price, et un magnifique dossier de presse de 100 000 dollars pour Ringo (1965, Alberto Di Martino) dans lequel les photographies semblent peintes. les noms ont fusé, les noms de salles bien sûr, mais aussi ceux qui sont emblématiques d'un certain cinéma : Corbucci, Sartana, Peter Cushing, la Hammer, Demofilo Fidani... Un coup de téléphone, Éric apprend le décès de Mike Hargitay, culturiste et mari de Jane Mansfield, mais surtout, pour nous, acteur de peplum, de western italien et de film fantastique dont l'étrange Des vierges pour le bourreau (1965, Massimo Pupillo). Nous sommes déjà dans le film.

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Tous les deux sont toujours très actifs. Derry prépare une émission de radio sur Fréquence K (103 FM) pour le 25 octobre de 20 à 22 h et travaille sur son scénario. Éric prépare une exposition d'affiches de l 'âge d'or de la Hammer films à Vence du 17 au 28 octobre à la médiathèque municipale. Point d'orgue, une conférence le samedi 28 à 15h00 sur ces grandes heures du cinéma fantastique.

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Ils ont tous les deux leur blog : Derry Sciarra et Éric Escoffier

Et Éric anime également le site Les monstres de la nuit plein de documents liés à ses activités qui permettent à l'occasion de retrouver une salle disparue.

La magie du cinéma d'antan a disparu pour laisser place à des complexes robotisés, où les spectateurs se nourrissent de pop-corn et de Coca Cola!!!! Maintenant plus aucun film ne reste à l'affiche des semaines voire des mois! Je citerai le film My Fair Lady avec Rex Harrisson et Audrey Hepburn resté 6 mois à l'affiche au cinéma "Avenue"... ! Que nous reste-il aujourd'hui de ces souvenirs impérissables qui martèlent notre mémoire! Les affiches sont là avec les photos d'exploitations, les press-books et bien sur les films imprimés en dvds. Le rêve est encore possible, mais une projection chez soi est bien loin de notre vieille chère salle de quartier, à l'odeur du renfermé et de la cigarette... (Eric Escoffier)

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Pour terminer, Éric avait donné un entretien sur le site Horreur.com dans laquelle il évoquait sa carrière mais aussi les salles qui nous intéressent ici. En voici un extrait.

Il est vrai que chaque salle avait sa propre particularité avec un personnel difficile à décrire tant le personnage semblait sortir d'un film imaginaire!!!! Je me souviens au "CINEAC" qui se trouvait à l'époque Avenue de la Victoire, rebaptisée sous le nom auguste de l"Avenue Jean Médecin", il y avait le contrôleur que l'on avait surnomme "Gibba" (ici en niçois cela peut se traduire par la bosse)! Cet homme squelettique à la main gauche paralysée, était légèrement voûté, et avait un caractère odieux!!! Il déchirait les billets et lorsqu'il entendait un bruit suspect, il surgissait dans la salle tel un démon avec sa lampe électrique et faisait la chasse aux indésirables venus troubler le calme de la projection! Mais il n'empêche que cet homme était un amoureux du cinéma bis et aimait le cinéma fantastique! Il m'arrivait après la projection de discuter avec lui! On devint amis et je fus un des rares privilégiés à ne plus payer sa place, tout en laissant un large pourboire à l'ouvreuse!!! (Eric Escoffier)

Si Cher Nanni voit le jour, il seront dedans .

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