17/10/2008
Le Balzac
Ainsi donc le Fémina est devenu le Balzac à la fin des années 70. Et quel parcours pour cette salle, l'une des plus vieilles de Nice puisqu'elle ouvre avant 1914. En 1970, On y diffuse Violettes impériales, l'opérette avec Luis Mariano. Quinze ans plus tard, repris dans une optique franchement étudiante et branchée, le Balzac passera plusieurs fois The Wall, l'opéra rock des Pink Floyd. Le cinéma est repris par une association d'étudiants et devient dans les années 80 un haut lieu de la cinéphilie, diffusant des cycles passionnants, des films rares, des films cultes. On se souvient encore de ces séances spéciales du Rocky horror and picture show, avec jets de riz, pluie à l'extincteur et le Time Warp.
La cinéphilie perdant dramatiquement de la vitesse au début des années 90, le cinéma retire ses fauteuils et se reconvertit dans les concerts. Quelques groupes fameux de la scène niçoise y joueront mais la salle ne tient pas. Elle ferme et l'immeuble décrépit. Il y a quelques années, début 2000 enfin, il est ravalé et une boutique de jouets made in China s'est installée. Pour ceux de ma génération, la Balzac reste La salle incontournable, celle où les choses plus plus intéressantes se sont passées, une véritable animation, une véritable programmation, un esprit. pour le film j'ai imaginé que notre cycliste rencontrait un spectateur nostalgique vêtu en franck N. Futer et qu'ils esquissaient quzelques pas du Time warp
It's just a step to the right
Then a jump to the left...
(à suive...)
20:05 Publié dans Scénario | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : salles, balzac | | del.icio.us | Facebook | | |
Commentaires
Il y a aussi un autre cinéma Balzac pour cinéphiles ;-)
Je vais te faire un aveu, j'y ai vu pour la première fois "À bout de Souffle"… et je me suis endormi. Oui, ma relation avec Godard est complexe…
Écrit par : imposture | 07/12/2006
C'est celui, toujours en activité, de Paris ?
Écrit par : Vincent | 08/12/2006
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