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10/09/2014

Au programme cette semaine

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Collection personnelle

29/01/2009

Un pavé du Variétés

Et voici, tiré d'un vieux journal qui n'est pas cette fois un Nice-Matin, un de ces délicieux pavés de presse pour un film de Steno, prolifique réalisateur italien. le film s'intitule Cinema d'altri tempi (Drôles de bobines) et date de 1953. Pour sa sortie en France, l'affiche met en avant la participation de Jean Richard. Il sort au cinéma Variétés, avenue Victor Hugo. A noter que la salle disposait désormais de la climatisation. Au dessus, on découvrira les horaires de l'Olympia, sur le trottoir d'en-face.

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16/11/2008

Autour de l'avenue (2)

Depuis la rue de la Liberté, demi tour et traversée de l'avenue pour aller à quelques pâtés de maison plus loin, rue Alberti pour être précis, où se trouvait le Vog, qui a bien mal tourné. Il est devenu un simple parking à la façade jaune canari après une période de diffusion de cinéma pornographique. Pourtant, en 1970, c'était une salle de centre ville qui proposait M.A.S.H., le film de Robert Altman qui venait de recevoir la palme d'or à Cannes. Si l'on passe derrière la salle, par une toute petite rue, on trouve encore, sur un mur, l'inscription : Cinéma VOG, sortie de secours.

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Reprenons notre mouvement de balancier et repassons de l'autre côté de l'avenue pour s'engager dans la rue Maréchal Joffre et faire demi-tour au niveau de la façade de l'ancien Edouard VII. Comme son nom l'indique, la salle s'était spécialisé dans une clientèle britannique avant de devenir un cinéma ordinaire. Je me souviens y avoir vu un de films de la série des Bud Spencer et Terence Hill, Cul et chemise. Plus intéressant, dans les années 80, la salle s'est un moment essayé à l'art et essai sous le nom d'Atelier du Cinématographe, sans succès. L'expérience n'a guère durée plus d'un an. Je me souviens encore d'un systéme mis en place pour indiquer le niveau de qualité des copies à l'aide de pastilles de couleur. Mais à l'époque plusieurs salles s'étaient positionnées sur l'Art et Essai et les reprises et puis la Cinémathèque venait de s'installer à Acropolis.

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A deux pas, la superbe façade de l'Idéal avec ses visages de pierre récemment repeint de couleurs vives (et d'un goût moyen). L'Idéal fait partie de ces salles nées dans les années 10, respectable, on y verra la première du Chanteur de Jazz le 3 novembre 1928 puis l'Idéal est devenu le Studio 34 mais, comme l'a chanté Brassens, c'est là qu'il a mal tourné... Si l'on fait quelques pas, on découvre sa seconde façade, celle qui annonçait fièrement : « XXX, deux films au même programme ». La salle a été revendue au début des années 2000 à une compagnie d'assurances.

Une rue plus haut, rue Victor Hugo, c'est le beau bâtiment bourgeois qui abrite l'insubmersible Variétés. La salle appartient, comme le Rialto, au groupe indépendant UGC Méditerranée. C'est le dernier cinéma avec le Royal, à avoir conservé ces grandes salles avec balcon, dorures et velours, avant l'inéluctable restructuration : multisalles, fauteuils club et son THX unique sur la côte. C'est aujourd'hui sept salles et la programmation la plus commerciale de la ville. En 70, il passe Texas, nous voilà ! et, quelque part, il lui en est resté quelque chose...

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Traversons le boulevard, juste sur la droite, dans une petite impasse se cache un batiment d'aspect revèche. c'est l'ancien Olympia reconvertit dans la politique. Une salle qui diffusait beaucoup de films de Disney. Tristesse des reconversion.

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Un peu plus haut, encore, juste à côté de l'escurail, La façade de l'ancien Rex, devenu le théâtre de la Cité, jolie reconversion pour une salle modeste mais bien faite. On y a refait du cinéma pourtant, puisque c'est là que Christian Passuello y a projeté en 1996 son documentaire Going back to Nissa la belà.

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(à suivre)

Photographies : Lise Roman