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21/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 9

Autre plaquette publicitaire de l'Escurial, en noir et rouge. Un bien beau dessin qui arrange à sa façon la rue Georges Clémenceau en encadrant la superbe façade de deux palmiers en ombre chinoise. Une façon d'entretenir le mythe de la Côte d'Azur et de sa douceur de vivre. La salle est clairement assimilée à l'esprit des palaces qui ont fait le renomée de la Promenade des Anglais. Douceur de vivre, élégance, haute société. "Très bien, n'est-ce pas, cet Escurial" dit la phrase du dessin publicitaire.

Le texte qui date sans doute de l'ouverture de la salle, reprend les éléments que nous avons vus par ailleurs : qualité technique des installations, climatisation (le système y est ici détaillé avec précision), fresques de Doucet, beauté de l'architecture. La salle est sublimée en "Temple du spectacle". On y trouve également quelques indications chiffrées : 300 tonnes d'acier, 600 tonnes de béton, 150 tonnes de chaux, 3 000 mètres cube de gravier et sable, 4 500 lampes, 70 kilomètres de câbles et 36 000 heures de travail. Un nom, encore, celui du chef d'orchestre Maurice Izar. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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19/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 8

Voici une première plaquette publicitaire qui insiste sur deux éléments techniques alors à la pointe de la modernité : l'installation sonore (rappelons que le cinéma parlant n'a pas dix ans à l'ouverture de la salle) avec les appareils Philisonor, un systhème de chez Philips (Une recherche sur le sujet s'imposerait), et la climatisation, ici le procédé Deco d'aération climatique. On retrouvera les établissements Deco, installés au 12 rue Guiglia dans un autre document. (On notera également la publicité autour des fresques de Doucet. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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17/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 7

Voici une carte permanente de tarif réduit datant de 1936. A rapprocher de la carte du Mondial (cliquez ici) de la même époque. On constate que les conditions d'application du tarif réduit n'ont pas changé depuis 80 ans. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine.

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15/08/2010

El Dorado - 1967

13/08/2010

Les archives de l'Escurial - partie 6

Le papier à en-tête de la salle. (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine

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11/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 5

Une série de cartes promotionnelles annonçant les films à venir. La mort du cygne (1937) de Jean Benoît-Lévy, la reprise de Pension Mimosa de Jacques Feyder avec Françoise Rosay et André Alerme datant de 1935 et The last train from Madrid (Le dernier train pour Madrid – 1937) réalisé par James Patrick Hogan, un film d'une actualité brûlante en 1937 puisqu'il se déroule durant la guerre d'Espagne. Dorothy Lamour et Lew Ayres en sont les vedettes aux côtés d'un débutant nommé Anthony Quinn. Le dernier document nous donne les horaires des sances : matinée à 15h00 et soirée à 21h00. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir la dernière.

09/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 4

Publicité couplée pour l'Escurial qui présente le Regain (1937) de Marcel Pagnol d'après Giono, et le Mondial qui affiche le Désiré de Sacha Guitry. Ce dernier cinéma est par la suite devenu le Paramount tandis que la rue du maréchal Pétain devenait rue de la Liberté après guerre. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

07/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 3

Troisième photographie de la série, une vue de la salle, cette fois prise du fond du balcon. On peut admirer les courbes des moulures du plafond et la scène avec l'écran et le lourd rideau. Ces photographies ont servi de base à la série de cartes postales publicitaires dont j'ai déjà publié un exemplaire. Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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05/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 2

Voici dans la même série de photographies, une vue extérieure du bâtiment qui n'a guère changé depuis. Impressionnante est l'absence totale d'automobiles. L'auvent 1900 de l'hôtel sur la droite est toujours là, lui aussi. Le spectacle à l'affiche est Conduit par Satan, mais je n'ai trouvé aucun film de ce titre. Peut être est-ce une revue ou bien une pièce de théâtre ? (Archives Lauraine / Kahn-Amaudry).

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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03/08/2010

Les archives de l'Escurial - Partie 1

Ce blog a permis une nouvelle rencontre d'une incomparable richesse. Rencontre différée pour cause d'adresse mail changeante, mais le hasard faisant souvent bien les choses, rencontre qui s'est récemment concrétisée. C'est ainsi que m'a contacté monsieur Guy Lauraine dont la tante et marraine de sa grand-mère -Madame Camille Kahn-Amaudry- fut la première propriétaire et exploitante de la fameuse salle de l'Escurial. C'est elle qui l'inaugura et le lança en 1935. M Lauraine reçu des mains de sa grand-mère (La nièce de Madame Kahn-Amaudry, donc) quelques documents qui servirent de matériel de promotion et de lancement à la salle de prestige : cartes postales de l'intérieur du cinéma-théâtre, plaquette publicitaire de son lancement, etc.

Ces documents qu'il avait reçu adolescent, il m'a proposé de les partager gracieusement sur ce blog. Je vais donc les publier tout au long de ce mois d'août pour les faire partager à mes lecteurs, poursuivre ainsi leur transmission avec celle de la mémoire de ces salles. Nul doute qu'il éveillent des souvenirs à ceux qui auront connu la salle, et une certaine nostalgie de ces véritables palais d'élégance et de goût voués au septième art. M Lauraine trouvera ici mes sincères remerciements et un hommage à madame Kahn-Amaudry qui, comme il me l'a écrit : « a œuvré tellement pour le cinéma, toute sa vie. ».

Première pièce : Une superbe photographie de l'intérieur de la salle. On distingue parfaitement les courbes voluptueuses du balcon, les rangées de fauteuils, la fosse d'orchestre au premier plan avec les pupitres des musiciens et les deux fresques monumentales (30 mètres par 10) d'Étienne Doucet sur les murs latéraux. « Le siècle de Périclès » à droite, « Cortège triomphal de l'empereur Antonin » à gauche. La photographie est signée « Bérard - Nice ». A suivre...

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Photographie : Scan G. Lauraine / Cliquez pour agrandir.

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02/08/2010

Demandez le programme

Le film emblématique du travail aux studios de la Victorine rend hommage à sa façon aux salles niçoises. Dans La nuit américaine, tourné par François Truffaut du 25 septembre au 15 novembre 1972 à Nice, le réalisateur raconte l'histoire d'un tournage dans les décors ayant servi à Lady L (1965) de Peter Ustinov et La folle de Chaillot (1969) de Bryan Forbes. L'équipe du film dans le film réside à l'hôtel Atlantic, au 12 boulevard Victor Hugo, aujourd'hui le Boscolo Exedra Nice. Dans une scène, l'acteur joué par Jean-Pierre Léaud déclare à sa compagne, la stagiaire jouée par Dani qui veut l'emmener au restaurant, qu'il n'en est pas question parce qu'ils sont dans une ville qui possède 37 salles de cinéma et que donc, ils iront voir un film.

Plus tard, au pied de l'escalier de l'hôtel, on peut voir nettement une grande affiche sur un chevalet avec les programmes de ces salles. C'est plus clair quand on le voit au cinéma, mais on peut repérer le Paris-Palace qui joue L'attentat d'Yves Boissset, le Rialto, l'Escurial et le Forum qui jouent The godfather (Le parrain – 1971), succès du moment réalisé par Francis Ford Coppola, le Monte-Carlo qui joue Les caïds (1972) de Robert Enrico, le K7, ancien nom du Concorde, et le palais de la Méditerranée qui proposait des projections. Un document unique sur lequel je mettrais bien la main.

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Photographie : capture DVD MK2 (DR)