18/06/2009
Les grandes vacances - 1967
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16/06/2009
Les archives du Rialto
Quelques pavés de presse du Rialto, une programmation typique des années 80 (très excatement 1984 et 1985). Source Nice Matin, collection personnelle.
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14/06/2009
Paquet
Décidément, le site Delcampe est une mine d'informations à sa façon. Voici deux photographies tirées d'une mise en vente de paquets destinés au cinéma Rialto. Vraisemblablement des bobines 35 mm de films publicitaires. Sur l'une des photographies, on distingue la date : 1964. Je n'ai pas acheté ces objets mais j'espère qu'ils ne m'en voudront pas de reproduire ici ces documents d'un indéniable intérêt pour l'histoire que nous retraçons ici.
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12/06/2009
Programme western au Rialto
Voici le programme du cycle western du Rialto dans le cadre de Ciné-rétro. Je n'ai pas retrouvé l'année mais c'était typique des programmations estivales.
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10/06/2009
Le Rialto
Revenons vers le centre pour nous attacher à une salle à la longue histoire, le Rialto. Sa jolie façade aux balcons en arrondis orne le 4 de la rue de Rivoli, juste derrière les prestigieux musée Masséna et hôtel Negresco. Le Rialto est l'une des grandes salles nées dans les années folles. C'est un cinéma qui sera très longtemps en pointe des évolutions techniques. La plaquette éditée par la cinémathèque de Nice en 1995 reproduit la page spectacle d'un quotidien qui nous apprend que la salle est l'une des premières à s'équiper d'un système de projection des films sonores et diffuse le célèbre Jazz singer (Le chanteur de Jazz – 1927) avec Al Johnson.
En 1959, il est rénové et équipé avec le système Todd A-O puis en 1962, nouveaux travaux et le Rialto s'équipe du Cinérama, diffusant les grands spectacles de l'époque comme How the west was won (La conquête de l'ouest – 1962) de John Ford, Henry Hattaway et Georges Marshall avec le gratin des acteurs hollywoodiens de l'époque, le film étant projeté sur l'écran en trois volets. En 1964, l'équipement de projection est remplacé par du 70mm qui permet de diffuser du Cinérama « simple » (Je vous conseille la page Wikipedia sur le sujet pour les considérations techniques) et le Panavision. Le Rialto est une salle de prestige avec un écran incurvé de 22 mètres sur 11. Belle façon de voir, en 1970, Texas de Tonino Valerii avec Giuliano Gemma.
Comme ses confrères, il se transforme en 1974 et devient un multiplexe de 5 salles. Faisant partie du même réseau que le Variétés sur Victor Hugo, il devient un peu son « petit frère », le Variétés conservant sa grande et belle salle pendant plus de temps. C'est ainsi qu'il apparaît dans les années 80 comme un cinéma assez commercial avant de prendre un virage tout à fait passionnant à la fin de la décennie. Il s'émancipe à coup de cycles, de festivals branchés fantastique ou western dans les années 80, Mangas dans les années 90. C'est là que j'ai découvert, au milieu des années 90, le cinéma de Tsui Hark programmé pendant un cycle de quinze jours.
Vient le temps de la V.O., la classement Art et Essai (avec quelques déboires partagés avec le Mercury), les films rares (ou soi-disant difficiles), des reprises avec le ciné rétro. Plus tard, le Rialto va accueillir les soirées de l'association Héliotrope (à partir de 1998) puis Un festival, c'est trop court. La salle devient un endroit incontournable de l'activité cinématographique niçoise avec le Festival du cinéma Lusophone, les soirées ADN, la reprise du cycle Télérama, des avant-premières, bref tout un travail qui lui permet d'atteindre un équilibre subtil entre grand public, art et essai et cinéphilie, entre le dernier Disney, le dernier Wong Kar Wai et les restaurations de Capra. Vénérable mais toujours bien vivant, on lui souhaite encore de longues années d'activités.
Une grande partie des informations techniques proviennent de la notice sur la salle écrite par Christian Losito pour le site Cinéma Treasure.
Photographie Lise Roman.
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08/06/2009
La danseuse nue de l'Escurial
Voici un petit épisode amusant et sensuel reconstitué à partir de cette carte postale des années 30 dénichée sur le site Delcampe. Il s'agit de Joan Warner dite « La danseuse nue » qui se produisit en France entre 1934 et 1935. Américaine née à Narberth en Pennsylvanie, Joan Warner était avant tout une « fan dancer » ou danseuse à l'éventail, un type de danse érotique assez sophistiqué illustré à l'époque par sa rivale plus fameuse, Sally Rand. Il s'agit d'un spectacle de music hall qui joue sur la suggestion, les jeux d'ombre et de lumière à travers un grand éventail de plumes. Si Warner, comme Sally Rand, pouvait poser nue pour les photographes, elle dansait souvent vêtue d'un mince collant couleur chair qui donnait l'illusion de la nudité.
Blonde aux yeux bleus, grande et élancée, Joan Warner débute à Hollywood avant de se produire en Europe à partir du printemps 1934. Elle danse à Paris dans les fameux Le Bagdad, un restaurant thé-dansant sur les Champs Elysees, l'Alcazar et le Bal Tabarin. Je n'ai pas la date de ses spectacles à l'Escurial de Nice mais la carte montre qu'elle était une attraction vedette. Malheureusement elle a vite des problèmes avec la justice et finit, en juillet 1935, par être poursuivie pour outrages aux bonnes moeurs. Elle poursuit néanmoins une carrière artistique jouant au cinéma dans Le clown Bux de Jacques Natanson en 1935 et Cinderella, une comédie musicale de Pierre Caron en 1937. Elle apparaîtra également dans la seconde version des Dix commandements de Cecil B.DeMille en 1956.
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